Bonjour, continuons la séries des 11 mythes sur le deuil animalier qui rend difficile ce type de deuil. Aujourd’hui, on parle du 2ième mythe
C’est égoïste d’avoir autant de peine pour notre animal de compagnie, alors qu’il y a tellement de souffrance dans le monde.
Vous êtes un amoureux des animaux et vous comprenez toute l’importance que celui-ci avait dans votre vie et le deuil vécu dans cette perte est important. Il représentait l’amour, l’amitié, un symbole d’enfant. Il faisait partie de votre quotidien, votre routine.
L’être humain est capable d’avoir des émotions de deuil pour l’humain ainsi que des émotions distincts pour son animal. Et ces émotions ne sont pas à sens unique. Un ne vais pas avec ou sans l’autre. Si tu aimes les animaux tu peux aussi avoir de la peine pour un humain et vis versa.
Il n’y a pas de règles qui dictent que l’être humain n’a le droit d’aider que les êtres humains. Il est vraie qu’il y a beaucoup de souffrances dans ce monde, mais la présence des animaux nous apportent un soulagement ou parfois l’être humain ne peut remplir ses besoins de base relationnel avec un autre être humain dû à sa complexité. C’est simple aimer et être aimé en retour par un animal. Il n’y a pas de jugements, de critiques. Il n’y à pas d’attentes, seulement un échange d’amour.
Si il y a tant de souffrances dans le monde, c’est à cause de la non acceptation des différences de chacune. De vouloir contrôler les autres.
Avoir de la peine pour son animal de compagnie démontre une grande compassion pour le monde, qui ne s’arrête pas juste à l’humain, mais aux être vivants. Ça permet une ouverture d’esprit et de cœur. Et les gens qui n’ont pas eu cette relation unique avec un animal , ne saura jamais comprendre toute l’importance que ceux-ci apportent dans la vie.
C’est grâce a cette compassion et cet amour pour votre animal , que ça va vous donner tout le courage que ça demande de passer au travers votre deuil.
Avoir de la compassion pour soi, lors de cette grande souffrance, ces différents sentiments de culpabilité, d’impuissance face à la mort de celui-ci, permettra d’être tolérant à notre nature humaine, celle ou l’humain n’a pas le pouvoir de faire des miracles et d’empêcher la mort.
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Brigitte Bérubé thérapeute humaniste spécialiste du deuil
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