Bonjour, aujourd’hui, je vous parle de la colère dans le deuil animalier. Plusieurs propriétaires d’animaux se reconnaîtront. Après le déni, commence le travail du deuil. N’étant plus dans la négation la réalité frappe. Mon animal de compagnie est vraiment mort!
Par la suite, l’émotion suivante est généralement la colère. Souvent dans le deuil animalier, le propriétaire de l’animal décédé, aura comme vécu une colère dirigée envers le vétérinaire. Les accusants de ne pas avoir fait assez, de ne pas avoir fait tous les tests, donner tous les traitements, de ne pas avoir fait l’impossible: un miracle.
La personne ira parfois jusqu’à accuser son entourage responsable de l’évènement qui à emmener à la mort de l’animal. L’autre: il n’a pas été assez prudent, il à donner quelque chose à manger qu’il fallait pas. Qu’il n’aurait pas dû laisser la porte ouverte. Qu’il n’aurait pas dû faire confiance à cette personne pour garder son animal. Qui a frapper mon animal? Est-ce le voisin? Tout le monde devient suspect.
Il n’est pas inhabituel que l’entourage de l’endeuillé s’éloigne avec toutes ces accusations, ce qui entretien la solitude de l’endeuillé qui, ensuite accuse ceux-ci de ne pas se préoccuper de leur souffrance face à la mort de leur animal.
Aussi, la personne dirige sa colère vers elle-même. Avec toute la responsabilité que le propriétaire prend sur ses épaules de donner le maximum pour maintenir la vie de l’animal, de lui offrir une qualité de vie jusqu’à la fin. Et cette colère deviendra de la culpabilité. (je vous en parlerai dans mon prochain article)
Dans notre société d’aujourd’hui, la majorité des gens ne savent pas exprimer correctement la colère. Ou elle est diriger vers soi, en se culpabilisant, ou soit vers les autres en étant agressif. C’est une réaction face à une situation qui est hors de notre contrôle.
Quel est l’impact d’une colère?
La colère mal dirigée à un germe destructeur. Celle-ci déclenché dans le cerveau et se déversent dans le corps et se manifestent en augmentant la fréquence et cortisol et de la testostérone. À long terme : maux de tête, problème de digestion, insomnie, anxiété accrue, dépression, hypertension, problème de peau comme l’eczéma, ACV, crise cardiaque. Un cancer. Et finalement, la colère peut emmener : l’amertume, le désespoir, le sentiment d’inutilité, et la tristesse récurrente.
Pour Emma, éleveur de serval, la colère elle le ressentait plus du au fait qu’elle se sentait impuissante face à la justice et aussi contre elle avec toute la responsabilité de prendre la lourde tâche de décider pour l’animal. Elle se remettait en question : est-ce que j’ai prise la bonne décision. Une colère face à l’impuissance, envers toutes ces questionnements ces SI, j’avais fais si ou ça.. Et la colère vécue face à la justice dans le cas de sa saisie du gouvernement, Des injustices qui engendre la colère. Quand elle trouvait une raison rationnelle médicale, ça lui permettait de diminuer sa colère. L’impact de la colère pour elle dut la dépression et un goût amer envers la vie et la système de gouvernement.
Comment exprimer sa colère ?
Tout d’abord, éviter de vous éclater sur votre entourage. Calmez-vous en vous retirant de la situation et exprimer: je suis en colère présentement, je vais prendre du recul et revenir quand je serrai calme. Prendre de grands respires, compter jusqu’à 10. Parler calmement. Exprimer sa peine, sa colère. Mettre les choses au clair face aux interprétations. Pratiquer une activité physique, et de méditation.
Ce que j’ai observé, c’est que les gens qui viennent en thérapie et qui exprime cette colère, qu’elle s’atténue au lieu d’exploser et qu’elle cache une profonde tristesse.
Par la suite, l’émotion suivante est généralement la colère. Souvent dans le deuil animalier, le propriétaire de l’animal décédé, aura comme vécu une colère dirigée envers le vétérinaire. Les accusant de ne pas avoir fait assez, de ne pas avoir fait tous les tests, donner tous les traitements, de ne pas avoir fait l’impossible: un miracle.
Brigitte Bérubé, thérapeute spécialiste du deuil